Alors que la grande opération de solidarité Cap 48 s’est achevée ce dimanche 6 octobre, avec plus de 8 millions d’euros récoltés, l’engagement continue pour Julie Lemarchand et son équipe. Collaboratrice chez John Cockerill, Julie nous partage son expérience lors des 100 km de Cap 48, un événement auquel elle a participé pour la deuxième année consécutive. Son engagement va au-delà de la simple participation : ensemble, avec ses collègues, elle a organisé diverses ventes pour lever des fonds destinés à soutenir la recherche médicale, notamment pour l’autisme. À noter que la cagnotte de l’équipe John Cockerill Metals est toujours ouverte et accessible ici.
Ce qui a poussé Julie à s’engager dans cet événement, c’est l’esprit d’équipe et l’envie de faire la différence. « Nous avions déjà participé l’année dernière et l’expérience avait été tellement enrichissante que nous avons décidé de remettre ça », explique-t-elle. Pour lever des fonds, Julie et l’équipe John Cockerill Metals ont organisé des ventes de gaufres et de glaces, une initiative née du constat que les dons spontanés étaient rares. « Nous avons décidé d’offrir quelque chose en échange des dons », se souvient-elle, en évoquant le succès de ces actions.
Les 100 km, un défi physique et émotionnel
Le jour des 100 km, Julie et l’équipe Metals ont choisi de se répartir les kilomètres en relais. « Chacun a fait ce qu’il pouvait, selon sa forme physique », explique-t-elle. Personnellement, elle a marché 25 km, mais certains de ses collègues ont relevé le défi de parcourir jusqu’à 50 km. « Je m’étais bien préparée, et au final, je me suis surprise à vouloir continuer. C’était un moment vraiment agréable. »
Au-delà du défi physique, l’événement a été marqué par des émotions fortes, notamment en voyant d’autres participants aller au bout d’eux-mêmes. « Il y a eu des larmes, des moments de dépassement de soi. Voir des gens franchir la ligne après avoir marché les 100 km en entier, c’était incroyable. Je me suis surprise à pleurer avec eux. »
Cette année, les membres de l’équipe ont fait en sorte de ne jamais marcher seuls. « L’an dernier, nous faisions le relais individuellement, mais cela nous a frustrés. Cette fois-ci, nous avons préféré marcher ensemble, même si cela signifiait faire plus de kilomètres. » Ce sentiment de solidarité a renforcé l’expérience pour tout le groupe. « C’est une aventure humaine. Nous avons partagé des moments forts, et cela nous a soudés encore plus. »
Pour Julie, un des moments les plus marquants a été de voir les participants toucher le buzzer à l’arrivée. « Les larmes coulaient à ce moment-là. Même si ce n’était pas mon équipe, j’étais émue de les voir avoir accompli cet exploit. » Ce sentiment de dépassement de soi et de solidarité a laissé une impression indélébile.
À ceux qui hésitent à participer à ce type d’événement solidaire, Julie répond avec enthousiasme : « C’est une aventure qui donne autant qu’elle demande. Les rencontres humaines, le soutien de l’équipe, et surtout, le sentiment de contribuer à une cause noble, c’est incomparable. Nous avons peut-être simplement marché, mais nous avons eu un impact, et c’est cela qui compte. »
Rendez-vous l’année prochaine
Après le succès de cette édition, Julie donne déjà rendez-vous pour l’année prochaine : « Nous sommes prêts à remettre le couvert et à aller encore plus loin. Nous espérons être encore plus nombreux, et pourquoi pas relever de nouveaux défis ensemble. »
